Delphine Claudel, notre marraine : "Une chance ..."

Delphine Claudel, la première Française à avoir remporté une Coupe du monde de ski de fond l’hiver dernier, est naturellement la marraine du Marathon Ski Tour 2024.

Que représente pour vous le fait d’être la marraine du Marathon Ski Tour ?
« C’est un honneur. C’est gratifiant de constater que le ski de fond féminin a sa place. Le Marathon Ski Tour réunit l’élite et les amateurs. C’est une chance précieuse à notre sport d’avoir ce type de circuit et ces formats de courses populaires. Et si je peux susciter chez davantage de personnes l'envie de pratiquer le ski, ce serait formidable. Le ski de fond est une activité en plein air, bénéfique pour le corps et l'esprit, et qui peut se pratiquer partout où il y a des montagnes. D’ailleurs, c’est l’une des missions du Marathon Ski Tour que de parcourir les différents massifs. »

Y a-t-il des courses du Marathon Ski Tour qui vous inspirent particulièrement ?
« Il y a plusieurs courses qui me tentent, pour le contexte, leur histoire, les parcours. J'apprécie notamment l'ambiance différente de celles des compétitions sur le circuit mondial. Il y a cet aspect de partage supplémentaire, le fait de concourir aux côtés de skieurs amateurs partageant la même passion. Mon emploi du temps pour les Coupes du monde est assez chargé, ce qui limite ma participation à des courses populaires, mais si j'en ai l'occasion, je n'hésiterai pas à en faire une ou deux. Si cela est possible en fin de saison, j’aimerai par exemple prendre le départ de l’Etoile des Saisies. »

Vous avez participé à plusieurs longues distances en Coupe du monde, notamment le 50 km libre d’Oslo l’hiver dernier. Est-ce un effort que vous affectionnez tout particulièrement ?
« Oui, j'apprécie ces épreuves. Je ne souffre pas autant que sur un 10 km, j’ai plus d'aisance dans des efforts plus continus, je prends davantage de plaisir. Ces courses sont souvent sous forme de mass start (départ en masse), où nous sommes face à nos concurrentes. Les formats longs permettent également de découvrir des sites plus vastes ou des paysages sauvages. Il y a souvent du public pour encourager ce qui permet de vivre une expérience magique. »

Quels conseils donneriez-vous à un skieur qui souhaite s’inscrire à une longue distance ?
« Je conseillerais d'apprendre à s'écouter, à se connaître face à l’effort… À l'approche de la course et le jour-J, porter une attention particulière à l'alimentation et à l'hydratation. Mais surtout, arriver au départ avec la banane… »